Electrolyseur PEM (Proton Exchange Membrane)

Le principe de l’électrolyse PEM diffère de celui de l’électrolyse alcaline par le fait que l’électrolyte est un électrolyte solide, composé d’une membrane conductrice de protons ; les électrodes sont déposées de part et d’autre de ce matériau polymère.

Caroline Rozain (2013)

Les rendements énergétiques des électrolyseurs PEM vont de 48% à 65% environ.

Benoit Guenot

Le siliciure de nickel nanostructuré comme catalyseur

L’énergie électrique provenant du vent ou du soleil peut être stockée sous forme d’énergie chimique dans l’hydrogène, un excellent combustible et vecteur énergétique.

La condition préalable à cela est toutefois une électrolyse efficace de l’eau avec des catalyseurs peu coûteux.

Pour la réaction d’évolution de l’oxygène à l’anode, le siliciure de nickel nanostructuré promet désormais une augmentation significative de l’efficacité.

C’est ce qu’a démontré un groupe du HZB, de l’Université technique de Berlin et de la Freie Universität Berlin dans le cadre de la plateforme de recherche CatLab, avec des mesures effectuées notamment à BESSY II.

Renforcement de la taxe carbone

Le Parlement européen a adopté définitivement, mardi 18 avril 2023, un texte législatif dont on se souviendra encore en 2050.

Il s’agit du volet central du Green Deal, qui vise à la neutralité carbone du continent à cet horizon.

Il entend réduire de 57 %, dès 2030, les émissions de carbone de l’Union européenne (UE) par rapport à leur niveau de 1990.

La pièce centrale de ce dispositif unique au monde est un renforcement considérable du marché carbone, grande innovation européenne. On donne un prix croissant à une pollution qu’on veut éviter, en l’occurrence les émissions de gaz à effet de serre.

Prix de l’électricité pour les entreprises en 2024

Selon la Commission de régulation de l’Énergie (CRE), le montant total de la facture d’électricité se découpe en trois grandes composantes :

– Le prix de la fourniture, c’est-à-dire l’achat de l’électricité par le fournisseur, qui représente 35% du montant de la facture. Les fournisseurs s’approvisionnent via les marchés de gros, via l’accès à l’énergie nucléaire historique (ARENH), ou directement auprès de producteurs d’énergies renouvelables ;

– Le tarif d’acheminement appelé « TURPE » qui correspond à 32% de la facture environ ;

– Les taxes et contributions sur l’énergie qui pèsent à hauteur de 33% sur le montant total.

Afin de couvrir l’ensemble de ces frais, la facture comprend une partie fixe, le montant de l’abonnement à l’électricité et une partie variable, mesurée en kWh correspondant à la consommation.

En général, c’est essentiellement cette dernière donnée qui est importante pour le consommateur résidentiel ou non résidentiel. En effet, plus le prix du kilowattheure (kWh) est bas, plus la facture diminue.

Pour calculer les kWh consommés en euros, il suffit de multiplier le nombre de kWh consommés sur une période donnée par le prix du kWh HT affiché par le fournisseur. Ces informations se trouvent sur votre facture.

Photosynthèse II … une bactérie

La photosynthèse est un processus essentiel à la vie sur Terre, offrant notamment aux plantes les moyens de produire leur propre alimentation, mais les scientifiques ne connaissent pas encore tous les rouages de ce mécanisme.

Deux nouvelles expériences ont révélé une étape manquante de la photosynthèse en identifiant des aspects précédemment inconnus de la décomposition des molécules d’eau, l’une des réactions les plus complexes du processus.

Encre solaire

Solaires Entreprises, une startup issue de l’Université de Victoria (Canada), a mis au point la Solar Ink à partir du pérovskite, un matériau qui se distingue par sa capacité à être produit sans matières premières rares et son haut rendement énergétique.

Petits réacteurs nucléaires modulaires SMR – Article n°3

Un site d’assemblage pour des générateurs thermiques nucléaires devrait voir le jour dans les prochaines années. 

Jimmy, une entreprise qui conçoit des générateurs thermiques nucléaires, va s’installer au Creusot.

12,5 hectares vont être investis à l’espace Coriolis par la start-up, soutenue par le plan France 2030. Près de 300 emplois vont être créées sur les quatre prochaines années.

Séquestration du carbone

Selon le scénario « Développement durable » de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) pour 2040, la séquestration du carbone – autrement dit le captage et le stockage de CO2 – peut participer à hauteur de 7 % à la réduction des émissions de gaz carbonique. 

Cela représenterait 2,3 milliards de tonnes de dioxyde de carbone captées dans l’atmosphère et stockées.

Une prévision qu’il convient de comparer aux 30 millions de tonnes déjà captées chaque année par la vingtaine de sites en activité à l’échelle industrielle.

De nouvelles technologies de séquestration ont depuis été mises au point.

L’enjeu étant de capter massivement les émissions de CO2 émises notamment en Europe par les cimenteries, sidérurgies, installations chimiques et autres industries très gourmandes en énergie.

Mini-turbines à CO2

La mini-turbine à CO2 supercritique fait la taille d’un bureau et se révèle peu coûteuse. 

Ces turbines s’affranchissent des générateurs d’électricité dépendant de la chaleur et de turbines.

Plus petites et compactes, elles nécessitent moins de surface qu’une centrale électrique. Autant d’éléments favorables à la réduction des émissions de carbone par unité.

Pour obtenir un dioxyde de carbone supercritique, la température doit monter à environ 31 degrés et la pression à 74 bars. À ces niveaux, le CO2 possède la densité d’un liquide et le double de la densité d’une vapeur d’eau.