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Le siliciure de nickel nanostructuré comme catalyseur

L’énergie électrique provenant du vent ou du soleil peut être stockée sous forme d’énergie chimique dans l’hydrogène, un excellent combustible et vecteur énergétique.

La condition préalable à cela est toutefois une électrolyse efficace de l’eau avec des catalyseurs peu coûteux.

Pour la réaction d’évolution de l’oxygène à l’anode, le siliciure de nickel nanostructuré promet désormais une augmentation significative de l’efficacité.

C’est ce qu’a démontré un groupe du HZB, de l’Université technique de Berlin et de la Freie Universität Berlin dans le cadre de la plateforme de recherche CatLab, avec des mesures effectuées notamment à BESSY II.

Photosynthèse II … une bactérie

La photosynthèse est un processus essentiel à la vie sur Terre, offrant notamment aux plantes les moyens de produire leur propre alimentation, mais les scientifiques ne connaissent pas encore tous les rouages de ce mécanisme.

Deux nouvelles expériences ont révélé une étape manquante de la photosynthèse en identifiant des aspects précédemment inconnus de la décomposition des molécules d’eau, l’une des réactions les plus complexes du processus.

Ciments verts décarbonés

La production mondiale de ciment en 2023 est estimée à 4,1 milliards de tonnes. 

On n’en a souvent pas conscience mais le ciment est la deuxième substance la plus consommée au monde après l’eau. C’est tout simplement le matériau le plus utilisé sur Terre et la deuxième industrie la plus émettrice de C02.

La production de ciment est un contributeur majeur aux émissions de gaz à effet de serre, en particulier de dioxyde de carbone (CO2). On estime qu’elle est responsable de environ 7 % des émissions mondiales de CO2, soit plus que le transport aérien.

Plusieurs facteurs contribuent à l’impact carbone de la production de ciment :

Décarbonatation du calcaire : La production de clinker, l’un des principaux composants du ciment, nécessite la calcination de calcaire à haute température (environ 1450°C). Ce processus libère du CO2 dans l’atmosphère.
Combustion de combustibles fossiles : La plupart des cimenteries utilisent des combustibles fossiles, tels que le charbon et le pétrole, pour chauffer leurs fours. Cela génère également des émissions de CO2.
Transport des matières premières et du ciment : Le transport des matières premières et du ciment fini par camions et par bateaux représente également une source d’émissions de CO2.

Sa production est extrêmement gourmande en énergie. Fabriquer du ciment pèse pour 7 à 8 % des émissions mondiales de CO2, soit autant qu’un pays immense comme l’Inde.

Pour décarboniser le ciment, plusieurs approches sont explorées :

Substitution des matériaux: Certaines innovations remplacent une partie du ciment Portland traditionnel par des matériaux alternatifs comme les cendres volantes, les cendres de biomasse, le laitier de haut fourneau, ou d’autres matériaux pouzzolaniques. Ces substituts peuvent réduire la quantité de clinker nécessaire, principal responsable des émissions de CO2 dans la production de ciment.

Utilisation d’énergies alternatives: L’utilisation de sources d’énergie renouvelable pour alimenter les installations de production de ciment contribue à réduire leur empreinte carbone. Cela peut inclure l’énergie éolienne, solaire, hydraulique, ou d’autres formes d’énergie propre.

Technologies de captage et stockage du carbone (CCS): Le CCS est une technologie qui capture les émissions de CO2 à partir des processus industriels, y compris la production de ciment, puis les stocke de manière permanente sous terre ou les utilise à d’autres fins.
Amélioration de l’efficacité énergétique: Optimiser les processus de production pour réduire la quantité d’énergie nécessaire à la fabrication du ciment contribue également à réduire les émissions de CO2.

Acier décarboné DRI HBI – Article n°1

ArcelorMittal va investir 1,8 milliard d’euros avec l’Etat pour décarboner son site de Dunkerque.

Il est proposé de développer un processus de production intermédiaire, nommément le DRI et le HBI, afin de le rendre accessible aux aciéristes, qui pourront ainsi se concentrer sur leur métier principal. Contrairement à la méthode traditionnelle utilisant du coke dans les hauts fourneaux, la réduction du minerai de fer sera effectuée par l’hydrogène. Cette transition dans la production et le modèle économique de la filière aura un impact significatif sur les émissions de gaz à effet de serre (GES). En effet, la production de GES pourrait passer de 1,85 million de tonnes de CO2eq par tonne d’acier à 0 kg de CO2eq / tonne d’acier. Ce changement marque une avancée majeure vers des pratiques industrielles plus durables et respectueuses de l’environnement.